Un avenir meilleur pour les enfants

Quand Henrique Jablonski est devenue père, il y a environ un an et demi, il s’est rendu compte qu’il était temps de faire ce qu’il avait toujours voulu – immigrer en Israël.  Après 3 mois dans le pays et malgré la crise du coronavirus, il se lève tous les matins avec le sourire, enthousiaste de construire une nouvelle vie pour lui et sa famille. « Les membres de la Fondation de l’Amitié nous ont accompagnés tout du long émotionnellement et financièrement », déclare-t-il.

 

« Tout jeune, j’ai pensé à faire l’aliyah en Israël », confie Henrique Jablonski, 32 ans, arrivé en Israël il y a trois mois en provenance de Rio de Janeiro, au Brésil, avec sa femme Susanna et leur fils d’un an et demi. « À chacune de mes visites en Israël, j’ai toujours été traité avec beaucoup de respect, j’ai vu des endroits magnifiques et j’ai vraiment eu du plaisir. Lorsque notre fils aîné est né il y a environ un an et demi, nous avons réalisé qu’il était temps de faire de ce rêve une réalité et de créer une vie meilleure pour lui, en Israël. Nous voulons qu’il grandisse dans un endroit où l’on peut marcher dans les rues sans avoir peur, où il pourra jouer sans crainte avec des copains à l’extérieur de la maison. »

La jeune famille est arrivée en Israël au milieu de la crise du coronavirus, en août 2020.  « Nous avons atterri dans une réalité très étrange.  De l’aéroport, nous avons été emmenés directement chez nous à Kfar Saba pour deux semaines d’isolement. Le fait que nous ayons passé deux semaines entières à la maison nous a donné l’occasion de nous organiser, de ranger chaque chose à sa place, de réfléchir comment nous voulons que soit notre vie ici. Rétrospectivement, c’était une phase très spéciale. »

Lorsque la période d’isolement s’est terminée, ils sont sortis pour connaître leur quartier.  Henrique a immédiatement senti la différence.  « La vie ici est très différente de la vie au Brésil », affirme-t-il. « Tout d’abord, pour toute la sécurité que nous ressentons ici, les parcs publics et les terrains de jeux qui se trouvent dans toute la ville. Aussi la confiance que j’ai dans le système de santé israélien et le fait que, si nécessaire, nous pouvons recevoir des soins de la plus haute qualité, est très tranquillisant et me remplit de sérénité. » Ce sentiment de sérénité intérieure, les membres de la Fondation de l’Amitié l’ont renforcé. « Les membres de la fondation ont été formidables et ils nous ont accompagnés tout du long. Je travaillais comme ingénieur dans une usine à Rio de Janeiro.  L’usine a fermé à cause du corona, de sorte que quelques mois avant l’aliyah, je me suis retrouvé sans travail, pour la première fois de ma vie. Naturellement, nous éprouvions une grande pression économique, et la perspective d’aller commencer une nouvelle vie dans un autre pays nous inspirait une grande excitation, mais aussi un peu d’appréhension. Dans ce tourbillonnement, les membres de la Fondation de l’Amitié sont apparus.  Ils ont obtenu un permis spécial qui nous a permis d’apporter plus de poids d’affaires qu’il est normalement autorisé, ils nous ont accompagnés tout du long émotionnellement et financièrement.  Une fois terminée la période d’isolement, une représentante de la fondation est venue chez nous et a remarqué que dans la chambre tous les vêtements étaient éparpillés parce que nous n’avions pas de placard.  Sans rien demander, elle a commencé à faire jouer des relations et nous a déniché une armoire. Tous ces gestes sont très émouvants et nous prouvent que nous avons fait le bon choix lorsque nous avons choisi de vivre en Israël. « 

Dès la fin de la période d’isolement, Henrique se lança dans une nouvelle mission : la recherche d’un emploi. « Après plusieurs mois sans travailler, il était très important pour moi de reprendre le cours des choses.  J’ai trouvé un emploi dans un magasin de fruits et légumes et c’est là que je travaille maintenant. Pourtant c’est très loin de ce que je sais faire, mais je suis content de mon sort.  Je sais que c’est encore une étape sur la voie de notre intégration complète ici.  Tous les débuts sont difficiles, et ce début l’est aussi. »

La joie et la sérénité ressenties par Henrique en Israël parviennent à lui faire oublier la distance de ses amis et de sa famille. « Mon fils avait l’habitude de se trouver tous les jours avec notre famille au sens large. Maintenant qu’ils sont loin, c’est très difficile pour les deux côtés. Je suis sûr que cela ne prendra pas longtemps avant que d’autres membres de ma famille fassent l’aliyah pour être proches de nous et profiter de la qualité de vie que nous avons ici.  Je reste aussi en contact avec des amis d’enfance, mais je n’ai pas la nostalgie du Brésil ni de mes expériences là-bas.  Ici, je construis une vie nouvelle et meilleure pour ma famille nucléaire.  C’est un sentiment très stimulant et je suis heureux d’avoir eu le courage de franchir le pas et d’immigrer en Israël. »